Dans les relations que
nous entretenons avec l'astrologie, nous rencontrons ceux qui "croient"
en l'astrologie et ceux qui n'y croient pas. L'approche est basée sur un système de croyance positive ou négative.
Ceux qui croient
admettent en général très facilement, sans preuve aucune, que les
planètes, les étoiles puissent avoir une mystérieuse influence
sur nous. Ils s'appuient souvent sur le fait que la lune influence
les marées et les accouchements (ce qui statistiquement est faux) et donc pourquoi les autres planètes n'auraient-elles
pas d'influence sur nos existences ? Comme la dictature de la subjectivité ou ne regarder qu'avec l'œil gauche.
Ceux qui n'y croient pas rejette l'astrologie dans son ensemble ne se fiant qu'à la seule approche dite rationnelle, objective de l'existence. Observer les phénomènes uniquement avec un regard qui ne considère que ce qui est mesurable et reproductible.. Comme la dictature de l'objectivité ou ne regarder qu'avec l'œil droit.
Ceux qui n'y croient pas rejette l'astrologie dans son ensemble ne se fiant qu'à la seule approche dite rationnelle, objective de l'existence. Observer les phénomènes uniquement avec un regard qui ne considère que ce qui est mesurable et reproductible.. Comme la dictature de l'objectivité ou ne regarder qu'avec l'œil droit.
Ces croyances nous amènent rapidement à une impasse parce qu'elles constituent des bases erronées qui ne vont pas dans le sens d'une compréhension saine de l'astrologie.
En premier lieu,
l'influence des astres sur notre planète, sur nos existence ne
relève pas de l'astrologie mais serait plutôt le domaine de
l'astrophysique. En effet, la compréhension de l'influence des
rayons cosmiques par exemple, des orages magnétiques solaires relève de cette discipline.
Le mot « astrologie »
comporte le suffixe « logie » qui vient du grec « logos »
qui signifie : discours, langage. La capacité à utiliser une
langue, un langage, celui des étoiles. L'astrologie est un langage.
Cette compréhension est
fondamentale. D'elle dépend une approche intelligente, raisonnée et
créative de l'astrologie. Une approche basée sur des croyances avec
ce que cela comporte d'illusions et de possibles mystifications engendre
doutes et suspicions. Les charlatans prennent racine et fleurissent
sur ces croyances et, en général, sur les croyances.
Une autre approche est
possible. Celle-ci consiste à VOIR que toutes choses sont en
parfaite unité.
Le Maître Zen Sekito Kisen (700-790)
exprime cela puissamment dans un poème chanté dans les Temples et intitulé « Sandokaï ».
SAN : diversité ;
DO : unité KAÏ : union. SANDOKAÏ : union de l'unité
et de la diversité, union de l'essence et des phénomènes.
« Tout est écrit
de la même main » peut-on lire dans « l'Alchimiste »
de Pablo Coelho dans un tout autre genre.
Concrètement et
relativement à l'astrologie, ceci signifie que il n'y a aucune
séparation entre le cosmos, les planètes, les étoiles et nous-même. Les atomes de fer qui circulent dans nos veines ont été créés il y a quelques milliards d'années au cœur des étoiles, c'est un fait pas une croyance.
Par exemple, ce que l'on nomme « Jupiter » dans le ciel est représenté par une planète gazeuse, la plus grosse du système solaire et la plus imposante.
Par exemple, ce que l'on nomme « Jupiter » dans le ciel est représenté par une planète gazeuse, la plus grosse du système solaire et la plus imposante.
Jupiter est le
significateur d'un certain type d'énergie, chaude et humide d'expansion, d'abondance, de croissance vitale, d'exagération, de protection etc. Dans le corps physique il est associé, entre
autres choses, au foi (liver en anglais). En d'autres termes, déjà
la planète Jupiter elle-même est une manifestation de cette énergie
d'expansion, de croissance, d'assimilation immanente à l'univers.
Ce n'est pas Jupiter planète qui irradierait une énergie d'expansion mais l'expansion dans l'Univers qui crée Jupiter et des myriades d'autres phénomènes du type "Jupitériens".
Tout ce qui est vivant
est constitué de « Jupiter » (ainsi que des autres
énergies manifestées à travers les autres planètes, étoiles
etc.). La tradition astrologique décline chaque énergie planétaire
dans les divers domaines de la vie : facultés (de cette
énergie), organes, maladies, odeur, saveurs, plantes, animaux,
professions etc.
Exemple pour l'énergie
jupitérienne.
Fonctions:
Maturation, assimilation, génération, croissance
Organes: foi,
sang, circulation artérielle, veine porte, sécrétion séminale
Maladie:
Corruption du sang, atrophie musculaire, trouble de l'assimilation,
apoplexie.
Odeur: franche,
saine, normale
Saveur: douce,
sucrée, agréable
Couleur: Bleu,
violet, indigo
Plantes: Cèdre,
géranium, olivier, noyer, encens, mélisse etc
Minéraux: étain,
améthyste, jaspe vert
Animaux: Cerf,
girafe, éléphant, paon (tous les animaux puissant et majestueux)
Société: le
chef, le protecteur, le seigneur, l'ami puissant,
Professions:
Juges, haut fonctionnaire, cardinaux, papes,
Lieux: imposants,
somptueux, respectés, luxueux: palais, châteaux, églises etc.
(Source Robert Ambelain "Traité des Interrogations Célestes" )
Vous trouverez dans la littérature astrologique l'ensemble des analogies associées aux planètes et
aux étoiles.
Cette notions de
«non-séparation» est fondamentale. Elle est au cœur de la
pratique du Zazen, des enseignements du Bouddha Shakyamuni depuis des
millénaires. Elle constitue un champs de recherche considérable
dans les domaines de la physique quantique, des neurosciences, des
expériences holotropiques.
Tous les êtres sensibles, tous les objets de l'univers sont distincts mais non-séparés. Se libérer de l'illusion de la séparation est une pratique spirituelle fondamentale, forte, essentielle et pas si facile.
Avec l'état d'esprit
ordinaire, plus ou moins consciemment, nous nous considérons et
considérons les autres de manière séparée. «Ah! Je n'ai rien à
voir avec lui ou avec elle!», »Nous ne sommes pas du même monde!»
ou au contraire «Lui/elle est des nôtres!», "C'est à moi" etc.
Cette approche témoigne
d'un regard «mental» de l'existence, des autres, de la Nature. En
effet, le mental fonctionne de manière dualiste: ceci et son
contraire. J'aime/Je n'aime pas; beau/laid; riche/pauvre;
ombre/lumière; avec moi/contre moi et bien sûr homme/femme etc. Il crée sans cesse des catégories, des paires d'opposées.
Si nous observons nos
pensées, nos émotions, nous nous apercevons rapidement que notre
vision du monde, des autres, de par le fonctionnement dualiste
intrinsèque au mental, est constituée de catégories et que nous
prenons ces catégories comme une réalité ultime alors qu'elles ne
sont que des conventions, des créations mentales individuelles et collectives bien utiles certes mais bien relatives.
La vie, les autres
deviennent comme des schémas ambulants, arides et sans vie. Nous
nous émouvons quand telle ou telle catégorie d'être humains est
massacrée mais restons de marbre, totalement indifférents si une
autre catégorie est en péril! Bref, nous sommes morcelés à
l'image des myriades de catégories qui fractionnent notre esprit et auxquelles nous donnons déjà, a priori, plus ou moins de valeur selon notre subjectivité personnelle. Nous
sommes schématiques, rigides, secs. Nous sommes esclave, parfois bien malgré nous, d'un subtil "esprit clanique".
Observez les catégories
mentales auxquelles nous donnons corps dans nos paroles,
nos comportements, nos a priori, nos attractions et répulsions, nos décisions, nos actions et nous
découvrirons dans l'instant les murs de notre prison intérieure.
Et c'est bien au-delà de sa prison mentale que nous pouvons
véritablement RENCONTRER. Un peu plus libre des catégories, de nos
a priori, nous pouvons apprendre à aborder le monde, les autres, les planètes, les étoiles,
les autres tels qu'ils sont. Nous pouvons rencontrer LE monde et non
pas NOTRE monde que nous projetons sur LE monde. Ce discernement est
fondamental.
Dans notre société, ce
manque de discernement fait des ravages humanitaires, écologiques, économiques.
Quand deux catégories se rencontrent elles ne songent qu'a se
combattre et gare aux dégâts collatéraux! Cela dure, dure, dure depuis la nuit des temps,
depuis que l'homme se prosterne devant les fruits de son
fonctionnement mental incontrôlé comme un fraiseur-tourneur que se
prosternerait devant sa machine devenue folle ou un informaticien devant son
ordinateur qui prendrait les décisions sans son concepteur!!!
N'oublions pas que le
mental est un outil très utile, performant, extrêmement puissant et complexe
mais que ce n'est qu'un outil. Si nous le laissons sans contrôle, c'est
à dire si nous le laissons interpréter la Réalité (extérieure et
intérieure à nous-même) parce que livré à lui-même c'est à
dire non-concentré, instantanément il crée sa propre réalité
à travers les pensées errantes, les émotions mensongères etc. Le pire de tout, c'est que
nous nous y identifions, nous y croyons dur comme fer! "Je pense ou je ressens cela donc j'ai raison", summum de l'ignorance. C'est comme si un trader tombait amoureux de ses positions, de son analyse d'un marché : il est mort d'avance. Mais la vie n'est pas un marché pour autant.
Petit à petit, insidieusement, la vie devient au service de la machine et non le contraire. Ici naissent les opinions personnelles figées auxquelles nous nous attachons comme des naufragés terrorisés en perdition sur le grand océan des phénomènes de la vie. Dans l’instant, LE monde devient MON monde. Nous parlons, nous prenons des décisions à partir de cela et bien souvent la souffrance en est le résultat parce qu'il n'y a pas harmonie entre l'interprétation personnelle du monde à l'instant ou cela se passe et le monde lui-même à cet instant. «Je ne m'attendais pas à cela!» «Je ne le/la croyait pas capable de cela» « Nous autres les ceci ou cela avons été détruits par eux», "Les hommes sont tous les mêmes" "Les femmes sont toutes les mêmes" etc.
Nous nous sommes à ce point emprisonnés nous-mêmes, blocs après blocs, dans la Tour des Dogmes, que nous que nous en avons perdu le discernement rafraichissant et libérateur d'une véritable autonomie, le minimum de recul face à l'œuvre de sa vie. La paresse du cœur est aussi une geôlière très efficace.
Ne prenons pas ce qui est relatif pour quelque chose d'ultime.
Petit à petit, insidieusement, la vie devient au service de la machine et non le contraire. Ici naissent les opinions personnelles figées auxquelles nous nous attachons comme des naufragés terrorisés en perdition sur le grand océan des phénomènes de la vie. Dans l’instant, LE monde devient MON monde. Nous parlons, nous prenons des décisions à partir de cela et bien souvent la souffrance en est le résultat parce qu'il n'y a pas harmonie entre l'interprétation personnelle du monde à l'instant ou cela se passe et le monde lui-même à cet instant. «Je ne m'attendais pas à cela!» «Je ne le/la croyait pas capable de cela» « Nous autres les ceci ou cela avons été détruits par eux», "Les hommes sont tous les mêmes" "Les femmes sont toutes les mêmes" etc.
Nous nous sommes à ce point emprisonnés nous-mêmes, blocs après blocs, dans la Tour des Dogmes, que nous que nous en avons perdu le discernement rafraichissant et libérateur d'une véritable autonomie, le minimum de recul face à l'œuvre de sa vie. La paresse du cœur est aussi une geôlière très efficace.
Ne prenons pas ce qui est relatif pour quelque chose d'ultime.
L'attachement aux
catégories rend aveugle et nous procure un sentiment de fausse
sécurité égotique (ego individuel, ego d'une catégorie, d'un
groupe politique, culturel, ego religieux, ego occidental, ego oriental, d'une région, d'un pays,
d'un clocher, d'une profession, etc.) par la notion d'appartenance sensée nous
protéger des peurs et angoisses archaïques face à la déchéance
et à la mort qui gisent au fond de notre esprit. A chaque catégorie
son ego! En enfermant les autres dans telles ou telles catégories cristallisées par nos jugements de valeur positifs ou négatifs individuels et collectifs (et plus ou moins conscients), nous nous condamnons nous-mêmes à un enfermement certain et définitif. Pourquoi? Parce que dès lors que nous enfermons une personne, un groupe, une situation dans une catégorie, ceci implique que nous nous positionnons depuis une autre catégorie tout aussi cristallisée, mais tellement meilleurs que toutes les autres...
Mon Maître CHINREÏ dit :
« Le mental est un menteur, le corps ne ment pas, le cœur ne ment pas»
(Le mot « mental » à la même racine que « mensonge ». En espagnol, le mental se dit « la mente » et le mensonge « la mentira »).
C'est par la
non-séparation que nous pouvons laisser notre bonheur ultime se manifester, indépendamment des conditions agréables ou
désagréables de notre existence. C'est la conscience de la non-séparation qui nous
conduit à la rencontre de notre véritable nature. Par l'ouverture à
la sagesse du Cœur nous pouvons nous ouvrir au langage des astres,
des océans, des arbres, des autres, de l'humanité. Cette ouverture
du Cœur nous conduit sur la Voie de réintégration à ce grand
Univers et cette Voie nous conduit à l'ouverture du Cœur : unir ce
qui n'a jamais été séparé, tel est notre défi à toutes et à
tous : cesser d'entretenir l'esprit de catégorie.
Mais attention! La compréhension de la non-séparation ne doit pas devenir une croyance intellectuelle. Ce n'est pas un concept pour faire joli dans les dîners en ville. Prise comme cela, elle serait encore une manifestation mentale, les prémices d'un système de croyance sans les racines de l'expérience, un piège pour tenter de fixer quelque chose. Elle est en réalité le fruit d'une pratique, d'une expérience directe, à partir du corps et de l'esprit. La compréhension véritable est mouvement, fluidité, non-fixité, non-conceptuelle.
Mais attention! La compréhension de la non-séparation ne doit pas devenir une croyance intellectuelle. Ce n'est pas un concept pour faire joli dans les dîners en ville. Prise comme cela, elle serait encore une manifestation mentale, les prémices d'un système de croyance sans les racines de l'expérience, un piège pour tenter de fixer quelque chose. Elle est en réalité le fruit d'une pratique, d'une expérience directe, à partir du corps et de l'esprit. La compréhension véritable est mouvement, fluidité, non-fixité, non-conceptuelle.
Ainsi, nous devons déjà connaître notre univers intérieur tel qu'il est.
Rêver d'une vie différente de celle que l'on a c'est possible mais pour réaliser ses rêves chacun sait qu'il faut cesser de rêver. Cesser de rêver c'est laisser le troisième terme se manifester à partir de la dualité ombre/lumière en nous-même.
Rêver d'une vie différente de celle que l'on a c'est possible mais pour réaliser ses rêves chacun sait qu'il faut cesser de rêver. Cesser de rêver c'est laisser le troisième terme se manifester à partir de la dualité ombre/lumière en nous-même.
L'astrologie est une puissante aide pour cela.
Bonne journée.
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